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L’économie circulaire consiste à produire des biens et des services de manière durable en limitant la consommation et le gaspillage des ressources, et la production des déchets. Urgence environnementale oblige, elle investit de nouveaux territoires loin des sentiers battus. Dans les tribunes des stades, dans les champs, sur les sites de vente en ligne et jusque dans l’espace, des start-up ou des acteurs inattendus innovent et réinventent les pratiques du tri, de la collecte, du recyclage ou du réemploi pour mieux réduire l’impact des déchets sur la planète… Démonstration par l’exemple avec quelques projets circulaires et parfois surprenants.

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Le tri marque des points dans les stades

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C’est bien plus qu’un échauffement ou un simple tour de piste : le monde du sport s’engage de plus en plus dans la course de l’économie circulaire. Depuis 2020, plus de 1 100 clubs et associations sportives ont ainsi rejoint le mouvement Match for Green qui les accompagne et les forme à intégrer les enjeux du développement durable dans leurs pratiques. En 2022, le challenge digital « Tri au but » lancé par l’association et Citeo a permis de sensibiliser un large public. Plusieurs centaines de clubs sportifs ont ainsi réalisé et posté sur une page Facebook dédiée une vidéo de moins de 30 secondes comprenant un geste sportif et évoquant un geste de collecte ou de tri des déchets.
Parallèlement, un autre défi attend le monde sportif : faire des grandes compétitions sportives des événements exemplaires en matière environnementale. Dans cet objectif, Citeo collabore avec les organisateurs de la Coupe du monde de Rugby France 2023 et le Comité d’organisation des Jeux Olympiques Paris 2024. Parmi les enjeux, l’écoconception pour réduire les déchets à la source, le réemploi et la valorisation des contenants alimentaires ou encore l’amélioration de la collecte et du tri hors foyer… Autant de leviers qui, grâce à la mobilisation de tous, contribuent à réduire l’impact environnemental de ces grands rendez-vous internationaux.

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En savoir plus la collaboration COJO Paris 2024 x Citeo
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Le recyclage des déchets part à la conquête de l’Espace
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La NASA, l’ESA*, le CNES** et leurs homologues russes ou chinois font face au même défi : la gestion des déchets des spationautes pendant leur séjour dans des espaces fermés et étanches où chaque cm2 est précieux. La solution ? Utiliser les recettes de la gestion circulaire des déchets qui ont fait leurs preuves sur Terre en les poussant à l’extrême. C’est déjà le cas dans l’ISS*** où l’oxygène et plus de 80% de l’eau (y compris l’urine, la sueur ou la condensation !) sont recyclés et fonctionnent quasiment en circuit fermé. Mais de nombreux projets sont en cours sur d’autres aspects. 

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Lors de sa dernière mission, Thomas Pesquet a ainsi testé des mousses d’emballage recyclables : l’une imprimée en 3D avec un produit obtenu par fermentation bactérienne et l’autre comestible… en madeleine et pain d’épices ! Le projet MELISSA (Micro-ecological life support system alternative) de l’ESA vise quant à lui à créer au sein d’un vaisseau un écosystème fermé de support-vie 100% autonome et circulaire reposant sur divers organismes, comme des algues et des bactéries. Le tout sera capable d’assurer le recyclage des déchets et des eaux usées, de régénérer l’oxygène et même de produire de la nourriture in situ et sans sol ! Autant d’innovations qui pourraient à terme inspirer de nouvelles pratiques sur Terre.

* ESA : Agence spatiale européenne
** CNES : Centre national d’études spatiales
*** ISS : Station spatiale internationale

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100% bio : des champs fertilisés par nos déchets alimentaires… et nos urines !  

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À la différence d’un particulier qui fait son compost dans son jardin, il n’est pas toujours simple pour une école ou un EHPAD de valoriser ses déchets alimentaires... À moins que quelqu’un ne vienne les collecter ! C’est ce que propose la start-up francilienne Love Your Waste. Une à deux fois par semaine, ses chauffeurs déposent des bacs vides en échange de bacs pleins. Les déchets collectés sont ensuite transportés vers des sites de méthanisation pour être traités et transformés en fertilisant organique ou en gaz. Une solution triplement gagnante : elle valorise un gisement de déchets jusqu’ici peu exploité, répond aux besoins d’un monde agricole invité à faire évoluer ses pratiques et génère de nouveaux revenus aux agriculteurs.
Plus au sud, la start-up bordelaise Toopi Organics s’attaque au recyclage de l’urine humaine, un déchet traité de façon coûteuse (chasses d’eau) et énergivore (stations d’épuration) et qui souille 6 000 milliards de litres d’eau potable par an en Europe ! Le principe ? Collectée dans des urinoirs ad hoc installés dans des lieux publics (écoles, stades, stations-service), l’urine est transportée vers un site de traitement où elle est purifiée pour devenir un biofertilisant riche en azote, phosphore et potassium. Naturel et moins cher, ce dernier est aussi efficace qu’un engrais chimique et s’inscrit dans un modèle circulaire, local et reproductible, avec un recyclage "zéro déchet" économe en énergie ! 

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Collecte connectée ou camions qui roulent au plastique : les collectivités à la pointe de l’innovation !

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C’est parfois le lot des services de collecte : ici les déchets s’accumulent au pied d’un bac plein, là-bas un bac est à moitié vide. Faute de remontée d’informations, le camion passe partout même s’il n’a pas grand-chose à collecter… C’est sans compter sur Heyliot, la start-up rennaise à l’origine d’un capteur laser connecté. Installé sur le bac, il mesure à intervalle régulier le taux de remplissage et envoie une alerte lorsque le bac est plein. La ville de Saumur (Maine-et-Loire) a équipé une quinzaine de ses colonnes de collecte d’ordures ménagères et a très vite mesuré l’intérêt du dispositif : mieux informée, la collectivité adapte la fréquence des collectes en fonction du remplissage, optimise les itinéraires des camions et évite les débordements.
Autre innovation qui suscite l’intérêt : Chrysalis 40. Cette machine transforme des déchets plastiques non recyclables en diesel certifié grâce à la pyrolyse. En "avalant" ainsi des plastiques, elle offre une nouvelle solution de valorisation qui évite l’enfouissement ou l’incinération de déchets jusqu’ici non recyclés… Mais pas seulement. En 2020, la commune de Puget-Théniers (Alpes-Maritimes) a expérimenté la solution en mélangeant au diesel le carburant produit par la machine pour faire rouler ses camions de collecte… des déchets. Une première mondiale.

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Shopping et e-shopping : la seconde main brandit le poing !
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LabelEmmaüs fait exception au pays du e-commerce. Créé par le réseau Emmaüs, c’est une marketplace dédiée aux objets de seconde main (livres, mode, meubles, high-tech, électroménager, décoration) ou fabriqués à partir de matières recyclées et dont tous les vendeurs appartiennent au secteur de l’économie sociale et solidaire (structures Emmaüs, ressourceries, Envie, Bibliothèques pour Tous, Croix Rouge…). En plus de refuser la livraison express (fortement émettrice de CO2), le site, qui vient de boucler une levée de fonds de 1,5 million d’euros, privilégie les emballages récupérés (60 % des envois) et emploie des personnes en parcours d’insertion.
 

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Le principe de la vente d’objets de seconde main, synonyme d’une consommation maîtrisée et de moins de déchets, conquiert peu à peu d’autres acteurs loin du champ de la solidarité. De plus en plus d’enseignes et de marques (Decathlon, Leroy Merlin, IKEA, Système U, Patagonia, Bonobo, H&M, Promod, etc.) récupèrent ainsi, le plus souvent contre des bons d’achat, de vieux vêtements ou produits de leurs clients, les recyclent ou les remettent en état, pour les revendre ou les valoriser. La boucle est bouclée !

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Les investisseurs se recyclent pour sauver la planète !

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Banques, grands groupes, fonds d’investissement, investisseurs particuliers… De plus en plus de fonds investissent dans projets dits à « impact » en raison de leur impact positif sur le climat, la biodiversité ou la société. Une tendance qui bénéficie tout particulièrement aux start-up de l’économie circulaire… à condition de respecter quelques règles et conseils pour séduire des investisseurs exigeants.

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L’économie circulaire là où on ne l’attend pas !
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